Santé

Au cours de l’année 2018, la Communauté d’agglomération s’est dotée de nouvelles compétences en matière de santé. Cette prise de compétence facultative se traduit aujourd’hui par le déploiement d'un Contrat local de santé et d'un Conseil Local de Santé mentale.

Le Contrat local de santé 

    Le Contrat Local de santé est l’expression des dynamiques locales partagées entre acteurs et partenaires pour mettre en œuvre des actions au plus près des populations. Il est un outil permettant la rencontre des préoccupations des collectivités locales et la déclinaison territoriale du Projet Régional de Santé Hauts-de-France. Il mobilise les forces vives du champ sanitaire mais également d’autres politiques publiques. Il s’adosse sur une démarche participative et a vocation à traiter uniquement de ce qui relève d’un volontarisme local.

    Les 3 enjeux prioritaires du Contrat Local de Santé sont :

    • Développer l’attractivité du territoire pour les professionnels de santé
    • Développer- renforcer l’offre de prévention des enfants et des jeunes : les 6-25 ans
    • Accompagner les personnes vulnérables dans leurs parcours de santé.

    Le contrat Local de Santé de la Communauté d’agglomération Béthune-Bruay, Artois Lys Romane a été signé le 14 février 2020. Retrouvez la synthèse du contrat local de santé en téléchargement en colonne de droite.

    Dans le cadre du Contrat Local de Santé, l’Agglomération a demandé à l’Agence d’Urbanisme de l’Artois la création d’un observatoire local de la Santé ayant pour objectifs : 

    • élaborer un suivi du Contrat Local de Santé et de ses enjeux, ainsi que pour le Contrat Local de Santé Mentale, 
    • anticiper les enjeux à venir, 
    • mesurer l’évolution des inégalités sociales et territoriales de santé

    Téléchargement

    Contexte

    La faible densité de médecins généralistes et la forte probabilité de voir celle-ci s’aggraver au cours des prochaines années si rien ne bouge, ont motivé la Communauté d'agglomération à booster l’attractivité du territoire auprès des professionnels de santé (entre autres). Dans le cadre du Contrat local de santé, chaque partenaire s’active en vue de favoriser l’accueil de nouveaux praticiens, déployant de nouvelles ressources et conditions d’accueil.

    Ouverture du CSIPA

    L’Agglomération s’y est engagée dans son contrat local de santé : elle souhaite favoriser l’accès aux soins pour tous. C'est pourquoi, elle ouvre son Centre de santé intercommunal pluriprofessionnel avec antennes à Labourse (ouverture le 17 juin) et trois antennes à Norrent-Fontes (juin 2024), Gauchin-le-Gal (novembre 2024) et Robecq (janvier 2025). Retrouvez toutes les informations sur le CSIPA ici.

    Les chiffres :
    - 1 centre de santé
    - 3 antennes
    - 4,5* médecins et 1 sage femme (*équivalents temps plein)

    Le conseil local de santé mentale

    Il a été officialisé le 12 mars 2019 par l'Agglomération et l'Agence régionale de santé des Hauts-de-France.

    L’objectif du CLSM est de lutter contre la stigmatisation et d’améliorer l’insertion des personnes atteintes de troubles psychiques.

    Le CLSM implique et coordonne tous les acteurs de la santé mentale sur un territoire. Il est ainsi un lieu de concertation et de coordination entre les services de psychiatrie, les élus locaux, les usagers, les aidants et tous les autres acteurs locaux concernés (bailleurs, éducation, justice, police…). Ce mode d’organisation locale s’avère pertinent pour améliorer la prise en charge globale – prévention, soins, rétablissement, accès aux droits – des personnes vivant avec des troubles psychiques et, au-delà, pour faire de la promotion de la santé mentale un objectif politique de santé publique partagé par tous.

    Trois thèmes prioritaires de travail ont été identifiés pour cette nouvelle instance :

    • Le logement : l'amélioration de l'insertion sociale des personnes atteintes de troubles psychiques par la simplification des modalités d'accès et de maintien dans un logement.
    • La prévention vers les usagers, leurs familles et les professionnels du territoire : l'information et la communication sur la santé mentale pour lutter contre la stigmatisation des malades ; l’amélioration de la connaissance de l'offre en santé mentale de l’ensemble des acteurs.
    • La réponse aux situations complexes : pour répondre aux besoins spécifiques de personnes en rupture ou en risque de rupture dans leur parcours de santé, une commission des parcours complexes du CLSM réunira tous les acteurs intervenant dans le parcours de vie des patients afin de fournir la meilleure réponse face à ces situations individuelles complexes.