Depuis octobre 2023, Christophe Panou est coordonnateur technique « Hypervision et Gestion de la Performance » au sein du service Eau Potable. Un nouveau poste pour un projet ambitieux : générer un outil de synthèse compris et partagé par tous.

Pour une vision globale en temps réel

Pour ce faire, Christophe récupère de nombreuses données (internes à l’Agglo ou externes) pour la partie régie de l’eau potable, et les centralise au sein d’un même outil. Il s’agit des données d’installations, des remontées de mesure d’intervention, des niveaux de nappes, des données SIG (Système d'Information Géographique)…

Cela permet d’avoir une vision globale en temps réel de nos installations mais aussi de pouvoir croiser des données, qui étaient déjà en notre possession mais à des endroits différents, explique Christophe. 

Un travail collaboratif

Ce travail de centralisation est réalisé en collaboration avec les agents sur le terrain, qui collectent les données. Avec ce nouvel outil, plus besoin de fiches papier. Le croisement des données permet d’optimiser les interventions et d’agir le plus efficacement possible.

Si beaucoup de casses ont été signalées dans un même périmètre, ce dernier sera prioritaire lors des prochaines opérations de renouvellement des conduites, explicite Christophe.

Il est aussi possible d’établir des courbes de niveau de nappes ou de débits ou de calculer le volume d’eau qui transite dans une zone concernée par la régie, par exemple.

Pour l’assainissement aussi

A 50 ans, Christophe a travaillé pendant 29 ans chez Veolia.

J’ai eu différentes expériences professionnelles, mais toujours dans les domaines de l’eau et de l’assainissement.

Développer l’hypervision pour l’eau potable est d’ailleurs la première étape : elle sera ensuite déployée pour l’assainissement. 
Ce travail minutieux sera toujours à perfectionner.

D’autant que les besoins peuvent changer, notamment avec l’évolution des réglementations, sur le déversement en milieu naturel par exemple. Et que les outils se modernisent sans cesse. La technologie évolue, il faut évoluer avec elle, conclut Christophe.