L’éclairage public adapté et économe
Sur les 43 zones d’activités économiques gérées par la Communauté d’agglomération, 90% du réseau d’éclairage public, soit 4 800 points, recourt aux lanternes économes (LED). Grâce au pilotage à distance, qui permet également la maintenance, l’intensité de l’éclairage est désormais réduite de 70% entre 23 h et 5 h du matin, ce qui engendre une économie non-négligeable de 14 000 euros. Autre avantage, la pollution lumineuse, nuisible à la biodiversité (rapaces nocturnes,
chauves-souris, insectes, oiseaux migrateurs…), y est limitée.
Le photovoltaïque démultiplié
Après avoir équipé de panneaux photovoltaïques l’hôtel communautaire, l’antenne de Noeux-les-Mines et l’immeuble Jean Monnet de Béthune, l’Agglomération en étudie le déploiement sur ses autres bâtiments (administratifs, sportifs, culturels) au rythme de quatre par an. La priorité sera donnée aux équipements les plus énergivores en électricité.
Le chauffage piloté
Une réflexion est menée par les services sur la mise en place d’outils de gestion et d’optimisation des modes de chauffage du patrimoine. Le principe serait de recourir à des vannes thermostatiques pilotées par Wifi ainsi qu’à des détecteurs de présence permettant d’abaisser la température lorsque les locaux sont inoccupés.
La rénovation thermique amplifiée
L’Agglomération a la volonté d’engager un plan pluriannuel de rénovation thermique de ses bâtiments, en s’attaquant aux principales causes des déperditions de chaleur : murs, toitures, sous-sol... et en remplaçant les modes de chauffage.
L’eau des piscines valorisée
La vidange des piscines communautaires représente un volume de 20 000 m3 d’eau par an, soit la consommation annuelle de 250 ménages. L’Agglomération explore plusieurs pistes pour valoriser cette eau. Après traitement, elle pourrait servir à arroser les plantations ou nettoyer les réseaux d’assainissement par exemple. L’utilisation locale serait
privilégiée afin d’éviter une pollution engendrée par le transport.
Par ailleurs, la température de l’eau des bassins a été diminuée d’un degré. Résultat : une économie de 40 000 € par an pour les sept piscines réunies.
Une illustration supplémentaire de ces petites interventions qui peuvent avoir d’importantes répercussions sur le budget… et la planète