Tout commence par la fin. Caroline pointe un pistolet sur Alexandre. 1, 2, 3, 4, 5… « Comme ça, on ne pourra pas se plaindre à la fin si on n’a rien compris », nous avertit-on immédiatement. Les deux protagonistes racontent les événements qui les ont amenés là, devant ce moment suspendu qui marque la frontière entre la vie et la mort. L’un semble être un intellectuel assez torturé. L’autre une quarantenaire un peu perdue, qui a désespérément besoin d’argent. Ils se rencontrent via une annonce improbable, accrochée à la laverie automatique. Un premier rendez-vous a lieu dans un café. C’est là qu’Alexandre va proposer à Caroline un travail plus que particulier : l’aider à mourir. En partant d’une thématique extrêmement lourde, la pièce distille dans ses répliques un humour dévastateur. C’est donc tout en légèreté qu’elle questionne notre rapport au suicide, à la mort, à l’éthique, nous plaçant avec adresse au bord de paradoxes moraux vertigineux. jeu 6 oct à 20h