En la matière, l'Agglomération ne part pas de zéro. Elle est en effet engagée depuis plusieurs années et travaille actuellement à l'élaboration d'un nouveau Plan climat air énergie territorial (PCAET) dont les actions courront entre 2020 et 2026. Le CTE communautaire, construit pour une durée de 3-4 ans avec l'État et en lien avec des acteurs publics et privés du territoire (associations, entreprises, syndicats ... ), en sera la déclinaison.
Six orientations, déjà plus ou moins engagées, sont envisagées.
- Accompagner le monde économique vers l'efficacité énergétique et la transition écologique. - On évoquera ici en exemple la création d'un réseau de chaleur alimentant la zone industrielle d'lsbergues et les communes alentour par la récupération de la chaleur dérivée de la production de l'aciérie (on parle de chaleur« fatale»).
- Engager des dispositions sur l'adaptation aux changements climatiques. -Eh oui, chacun le constate maintenant: nous sommes de plus en plus sujets aux phénomènes météorologiques extrêmes. Il va falloir prévoir et agir en conséquence face aux épisodes de sécheresse, de retraits-gonflements des argiles ou d'inondation a contrario.
- Réduire les émissions polluantes. - Plusieurs pistes pourraient être étudiées: l'éradication des systèmes de chauffage non adaptés (charbon, fioul) via une prime, la gratuité des transports publics lors des épisodes de pollution, le déploiement de véhicules électriques, etc.
- Viser l'efficacité énergétique du secteur tertiaire. - Les bâtiments de services, notamment publics, sont pour l'essentiel des passoires énergétiques. Ce qui n'est bon ni pour le climat ni pour les finances publiques. Les transformer en« bâtiment basse consommation» améliorerait grandement la situation.
- Miser sur les énergies renouvelables. - Le prix des énergies actuelles (pétrole, électricité nucléaire) augmente chaque année et la tendance est à l'aggravation. Mieux vaut anticiper cette envolée en misant d'ores et déjà sur les réseaux de chaleur, les solutions solaires. En la matière, les friches industrielles peuvent être un atout.
- Pour une mobilité durable et efficace. - La mobilité, aujourd'hui, est à 93 % liée au pétrole. Et 85 % des déplacements sont réalisés en voiture, camion, camionnette. L.:Agglomération, seule ou de concert, agit contre la prépondérance du « tout-voiture »: déploiement de bornes de recharge électrique, du BHNS et du bus à hydrogène, aménagement de voies cyclistes, réalisation d'aires de covoiturage ... Il faudra continuer à surfer sur cette vague.
